Alors que le principe d’une coalition est encore loin d’être acquis suite au dernier scrutin, certains experts sont pessimistes. La plupart estiment que d’ici 2029, le nombre d’élections depuis 2019 sera de 247.
Au rythme actuel, les Israéliens risquent de voter autant que les Palestiniens ne changent pas de président. C’est en tout cas ce que prédisent les chercheurs et politologues de l’Université hébraïque de Jérusalem. Selon la professeur Na’ama Teitelbaum les citoyens commencent à développer des signes d’addiction : « Comme pour toutes les drogues, les patients se plaignent de la toxicomanie tout en ne pouvant s’empêcher d’en reprendre une dose. »
La tendance semble donc être mauvaise, et l’appel des urnes semble plus fort que tout, en particulier pour le personnel politique israélien. Comme pour toute addiction, le coût en devient prohibitif. Une cure de désintoxication s’impose. En cela la situation palestinienne de sobriété électorale fait office d’exemple.