Avec le succès israélien dans sa campagne de vaccination, nombreux sont ceux qui souhaitent devenir juif afin de migrer en Terre promise. Face à une telle affluence, les autorités rabbiniques ont été dans l’obligation d’accroître la difficulté de la conversion.
Le grand rabbin de France Haim Korsia a initié de nouvelles épreuves dans le processus de conversion. Il explique ainsi : « Nous nous sommes demandés quels seraient les critères permettant d’assurer sans le moindre doute la judéité d’une personne. La conviction que certains métiers sont à même de déterminer qui peut être juif ou pas est venue naturellement. Mais nous ne sommes pas bornés. Si une personne choisit de faire dentiste après médecine, ça passe. »
Pour certains candidats n’évoluant pas en médecine ou dans le droit, c’est la douche froide. Pour Nicolas, employé à la Poste, son travail risque de rendre sa conversion plus difficile : « Je trouve ça injuste. Ok, je bosse à la Poste, mais je ne suis pas syndiqué chez SUD. »
Certaines dérogations sont envisagées pour les candidats convertis souhaitant faire leur aliyah. Au Consistoire de Paris, on indique que pour ceux désirant travailler dans un call-center, que ce soit dans les pompes à chaleur, le Forex, les panneaux solaires voire même dans la vente de formation, la conversion était tout à fait envisageable.