Si le secteur du tourisme pâtit largement du COVID-19, la plupart des Israéliens ne cachent pas leur soulagement. Un été sans touriste de la communauté juive de France sur les plages est vu comme une bénédiction.
« On aura peut-être les méduses sur la plage, mais on évite les Français ! » C’est ainsi que ce chauffeur de taxi israélien prend avec philosophie les restrictions de voyage. Cette année sera donc particulière sur les plages d’Eilat, de Netanya et de Tel Aviv qui éviteront l’afflux des visiteurs juifs hexagonaux.
Pour Patricia de Tel Aviv, qui a fait son Aliya depuis 20 ans, c’est aussi une forme de repos : « Je n’aurais pas à me farcir la famille de mon frère qui vient chaque année en m’expliquant qu’ils vont faire l’Aliya très bientôt car y a trop d’étrangers en France… En même temps ça leur ferait du bien d’être pour une fois des étrangers ici. »
Du côté de Deauville et de Juan-les-Pins, en revanche, c’est la soupe à la grimace. Ils savent que tous ceux qui n’ont pu aller en Israël se reporteront sur les plages françaises.