Ni les passagers, ni l’équipage n’ont compris ce qu’il s’est déroulé sur le vol IZ 742 de la compagnie israélienne Arkia. Durant les 4 heures de voyages, personne n’a élevé la voix, aucun hurlement, ni même la moindre plainte des passagers. A l’arrivée à à aéroport Ben Gurion, les voyageurs étaient encore sous le choc.
Sur le tarmac de l’aéroport Ben Gurion, les ambulances se pressent à la sortie de l’avion Arkia.
David témoigne: « Tout avait pourtant commencé normalement. Avant l’embarquement deux femmes s’étaient engueulées, la premier accusant la seconde de l’avoir doublé dans la file, alors que la seconde lui reprochait de ne pas savoir tenir son fils de 8 ans. Un vieux monsieur se plaignait bruyamment de ne pas avoir pu être mis à l’avant de l’appareil pour allonger mieux ses jambes. Bref comme d’habitude. Tout d’un coup, plus personne n’a rien dit. »
Josiane est encore secouée par cette mésaventure et précise « même les enfants n’ont pas crié pendant les quatre heures de trajet, pas même les bébés! »
Jean-Claude, qui fait régulièrement le trajet pour son travail affirme avoir été déboussolé: « J’ai cru un instant m’être trompé de vol, d’être sur un Paris-Francfort ou Paris-Zurich, c’est à n’y rien comprendre. »
L’équipage comprend la gravité de la situation en constatant que les passagers discutent à voix basse, et lance la procédure d’urgence. Les masques à oxygène sont tombés devant les passager afin d’éviter le moindre mouvement de panique.
Une cellule de soutien psychologique a été constituée et les enquêteurs tentent de comprendre pourquoi ce vol s’est bien déroulé.