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Isolé, M. Le Pen veut se rapprocher des Juifs: « Vous seriez mes néo-z’amis »

Dernier calembour d’un homme en fin de vie ou démarche sincère du pénitent qui se repent? Dans un récent entretien au journal israélien Haaretz, l’ancien chef du Front National, écarté du parti qu’il a fondé par sa propre fille, semble revoir son jugement sur certaines de ses positions, en particulier en ce qui concerne les Juifs, dont il affirme vouloir être l’ami. Entre néo-nazi et néo-z’ami, le Menhir aurait-il fait son choix?

Dans la dernière édition du quotidien israélien Haaretz, Le Pen père surprend et étonne. « Vous savez, j’ai failli combattre au côté des Israéliens en 1956 lors du conflit du Canal de Suez… mais je suis arrivé alors que le cessez-le-feu était déjà annoncé. Entre moi et les Israélites, il s’agit avant tout d’un rendez-vous manqué, n’est-ce pas? »

Il fustige ainsi la manière caricaturale dont il est décrit dans les médias de « l’establishment » :« Soyons sérieux, est-ce parce que l’on fait des blagues antisémites que l’on est vraiment antisémite? Est-ce parce que l’on admire l’organisation de l’armée allemande pendant la Seconde Guerre que l’on est vraiment antisémite? Est-ce parce que l’on trouve que l’on exagère sur la Shoah que l’on est antisémite? Et est-ce parce que l’on estime que les Juifs contrôlent la finance, les médias et tous les pouvoirs, que l’on est antisémite? Je vous le demande? Tout ceci est réducteur, n’est-ce pas? »

Le Pen a donc décidé d’ouvrir sa demeure à tous les Juifs souhaitant le rencontrer et se lier d’amitié avec lui. « J’ai besoin de ressentir cette solidarité Israélite, cette camaraderie et avoir de nouveaux copains parmi vous. Vous seriez en quelque sorte mes néo-z’amis. »

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