Pour Jonathan, 32 ans, il s’agissait d’une évidence. Après avoir fait son coming-out, et être allé vivre en Israël par idéal sioniste, ce jeune juif sentait qu’il devait aller au bout de sa démarche.
Il appelle cela « Le Grand Chelem », celui consistant à cocher toutes les cases pour, selon ses propres mots « ne pas décevoir les antisémites ».
Jonathan explique simplement que pour lui, il s’agit d’une démarche logique: « Je n’ai pas choisi d’être juif, ni gay, et le sionisme m’a toujours été une évidence, alors tant qu’à faire, autant devenir franc-maçon. Il va juste me manquer apatride et cosmopolite, mais je cherche activement à me mettre en couple avec un réfugiés soudanais, je pense que ça fera l’affaire. »
Du côté des parents du jeune homme, on ne cache pas sa fierté. « Et heureusement que nous sommes de gauche! » rappelle ainsi son père.