Le confinement est l’occasion de rencontres culturelles intéressantes. Un jeune couple ashkénazo-séfarade s’est ainsi retrouvé à passer tout son temps ensemble, et à découvrir certaines subtilités de la communication maghrébine.
Le jeune homme, du nom de Shlomo*, juif polono-alsacien, en a ainsi fait l’amère expérience. Alors que sa compagne, Shoshana*, d’origine algéro-marocaine à tendance constantinoise, tentait de communiquer avec lui, il s’est senti agressé par cette dernière.
Elle explique : « Je lui disais en quoi notre cuisine était bien meilleure que la cuisine ashkénaze, tout simplement car elle a juste du goût, il s’est senti attaqué par le ton que j’employais ». De son côté Shlomo indique qu’il a « téléchargé une application pour calculer les décibels lors de l’échange, et son niveau sonore dépassait largement les 100 décibels avec des pointes à 110 ! »
Pour Shoshana, l’étonnement est total : « Mais je ne gueule pas, je ne fais que m’exprimer normalement comme on le fait chez nous depuis toujours. »
*les prénoms ont été modifiés