Afin de mettre fin aux incompréhensions entre Ashkénazes et Séfarades, un dictionnaire vient d’être publié. Fruit d’un travail de longue haleine, il permettra aux Juifs d’Europe de l’Est d’enfin comprendre les subtilités humoristiques cachées dans « La vérité si j’mens ».
Une collaboration de plus de 30 ans entre Ethel Goldblum et Simon Bensoussan a enfin donné naissance au premier dictionnaire Ashkénaze/Séfarade.
Mariés depuis 35 ans, ils ont décidé de mettre en commun leurs connaissances linguistiques communes pour offrir au monde juif un outil de communication efficace.
« Ce ne fut pas simple, rappelle Ethel, car il existe des termes difficiles à traduire. Par exemple, comment traduire le mot « soleil » en Ashkénaze? Ou encore « heureux »? On a dû faire preuve d’imagination. »
Ainsi pour « Soleil », il a été défini comme « Grosse lumière dans le ciel qui donne des brûlures ». Pour « heureux », il a été traduit comme étant « l’état avant d’avoir envie de se suicider ».